Les 40 ans du séminaire
Séminaire transnational organisé par Michel Espagne, Anne Saada, Matthias Middell, Ninja Steinbach-Hüther, Antje Dietze et Eva Ommert.
Le séminaire Transferts culturels est conçu comme une plateforme où sont présentées et discutées des recherches récentes ou en cours, menées dans différents pays, et mobilisant les transferts culturels. Les séances sont mensuelles et réunissent à chaque fois les présentations de deux chercheurs travaillant dans des domaines proches ou connexes. Elles ont lieu aux semestres 1 et 2 et sont ouvertes aux étudiants et doctorants de tout niveau ainsi qu’aux chercheurs et enseignants-chercheurs intéressés. Le séminaire est un élément central du programme de formation du Collège doctoral franco-allemand « Transferts culturels », une coopération entre l’ENS-PSL et l’université de Leipzig soutenue par l’Université franco-allemande.
Le séminaire est organisé entièrement en ligne, ce qui devrait permettre une augmentation significative de la participation d’autres lieux que Paris et Leipzig. Il repose sur une collaboration de longue date entre le Centre d’études sur la France et la Francophonie et le Centre d’études sur les dynamiques mondiales (Leipzig Research Centre Global Dynamics) à l’Université de Leipzig, et l’unité de recherche Pays Germaniques – Transferts Culturels à l’École normale supérieure de Paris. Les séances ont lieu en français, anglais ou allemand, la langue de la conférence étant dérivée de son titre. Les interventions dans la discussion sont possibles dans les trois langues.
Le fil directeur est la question des vecteurs par lesquels s’opèrent les déplacements de contenus intellectuels et culturels dans l’espace ou dans le temps. Les resémantisations qui accompagnent nécessairement ces déplacements sont au cœur. Les thèmes abordés sont délibérément variés, de manière à favoriser les contacts entre les disciplines et les discussions méthodologiques. Un thème commun est l’histoire et l’épistémologie des sciences humaines avec un focus sur les questions de spatialisation dans les constructions historiographiques.
Photos: 1) LPLT; 2) Christian Hüller / Universität Leipzig, SUK