Q & A sessions

Dear Leipzig MA and doctoral students as well as postdocs who will attend the Q&A sessions to the seminar,
Please register via this website for the course and have a look at all information about the Q&A sessions on Moodle (last update: 25. April 2022).
See you on Friday, 29th April, for the first QA session at 11 am.

Further material on Moodle

As a follow-up to our last session on 5 March we have added another text as well as a few links our guests Kobus Marais and Diana Roig-Sanz were referring to in their presentations.

Please also find the preparational readings for the next session on Moodle.

Circulations, resémantisations et l’histoire transnationale

La notion d’histoire transnationale recouvre une pluralité d’approches des phénomènes économiques, politiques, scientifiques, culturels avec comme horizon un monde global.  Celui-ci n’est évidemment pas homogène, les catégories intellectuelles qui nous engageraient à imaginer cette homogénéité étant elles-mêmes marquées par un point de vue spécifique exprimé dans une langue et une tradition écrite, ancré dans un système de références.

Le sens et l’usage d’un objet matériel comme d’un système intellectuel sont directement corrélés au contexte dans lequel ils se situent. Cette observation triviale conduit à s’intéresser aux passages d’un contexte à l’autre, aux phénomènes de transformation qu’ils impliquent. La mise en évidence de ce qu’on pourrait désigner comme une resémantisation ne vise pas à prôner un relativisme généralisé mais à faire apparaître les chaînes de réinterprétations qui constituent la base d’une histoire transnationale située elle-même dans des espaces spécifiques.

Les transferts culturels pourraient s’apparenter à des traductions s’ils n’impliquaient une attention particulière portée aux vecteurs sociaux, donc aux mouvements migratoires qui servent de véhicules aux passages. Ces mouvements sont liés de l’Antiquité jusqu’à la période contemporaine à l’existence de routes économiques, à des déplacements d’objets manufacturés ou d’objets d’art.

Comprendre un transfert culturel implique de reconnaître l’organisation du système d’accueil de tout objet matériel ou intellectuel importé et de la mécanique de transformation que son appropriation implique. L’idée selon laquelle une histoire globale partirait d’un monde fractionné pour parvenir à une homogénéité terminale compromet la perception des circulations et des déplacements de sens constitutifs d’une véritable globalité.

La recherche sur les transferts culturels a une dimension heuristique et méthodologique. Il s’agit de reconnaître des circulations passées qui ont structuré le cours de l’histoire. Elles sont nécessairement nombreuses, invitent à prendre en considération de multiples aires culturelles dans leurs articulations spécifiques.  Chacun des cas de figure abordés n’est pas sans susciter des problèmes théoriques propres, différents selon qu’on se concentre sur l’histoire sociale, sur l’histoire de l’art, sur l’histoire des sciences, etc. Le séminaire annoncé exposera quelques travaux en cours.

Par Michel Espagne (ENS, Paris)

Methode oder Theorie?

Kulturelle Transfers zu untersuchen, ist ein Unternehmen, das einen in ganz verschiedene Richtungen führen kann. Das liegt natürlich zuerst an der Sache selbst, denn solche Aneignungsprozesse haben keine vorher feststehende Richtung. Daraus ergibt sich eine grundsätzliche globale Ausrichtung, auch wenn nicht alle Akteure in allen Gesellschaften zu jedem Zeitpunkt die ganze Welt im Blick haben. Bei der Entdeckung dieser transregionalen Verbindungen stehen wir oftmals noch ziemlich am Anfang, denn die Geschichtskulturen haben viele von ihnen eher zum Vergessen gebracht als sie hervorzuheben.

Allerdings hat die Kulturtransferforschung seit den 1980er Jahren vom parallelen Aufschwung der Globalgeschichte, der transnationalen und transregionalen Kultur-, Politik- und Wirtschaftsgeschichten, der Migrations- und der Interkulturalitätsforschung profitiert – kurz: von einem bis in die allgemeine Öffentlichkeit reichenden Interesse an globalen Prozessen.

Damit stellte sich aber auch die Frage nach dem Verhältnis all dieser Trends zueinander. Die Kulturtransferforschung ist Teil einer ganzen Familie von Ansätzen, die sich mit Begegnung, Austausch, Aneignung, Anverwandlung beschäftigen und dabei die schwierige (um nicht zu sagen: zu keinem Konsens zu bringende) Frage, was nun eigentlich eine Kultur in diesen Prozessen ausmache, ganz unterschiedlich beantworten.

Viele Untersuchungen, die in den letzten Jahrzehnten unter Bezug auf das Konzept der transferts culturels veröffentlicht wurden, rechnen sich einer erneuerten Kulturgeschichte zu. Offen geblieben ist dabei die Frage, ob es sich um eine spezifische Methode oder gar Methodologie für das Grundsatzproblem von Vergleich und Verflechtung handelt, dem allgemeinere Gültigkeit für den Umgang mit ganz unterschiedlichen empirischen Fällen zukommt, oder ob es sich „lediglich“ um eine besondere Art des Zugangs zu historischen und Gegenwartkonstellationen handelt, die Methoden aus der Philologie, den Sozial- und Kulturwissenschaften und der Verräumlichungsforschung mischt und auf die Herausforderung des Konstruktivismus eine spezifische Antwort gefunden hat.

Das ist sicher nur eine Dimension, in der die theoretische Debatte zur Entwicklung der Kulturtransferforschung vorangetrieben werden kann und sollte. Aber sie ist sicherlich von allgemeinerem Interesse und findet hoffentlich in diesem Forschungsseminar und vielleicht auch in diesem Blog Antworten.

Von Matthias Middell (Universität Leipzig)